Nous y voila !!! Le lycée ''st Charles'' moi le poulbot de saint just, je dois pénétrer dans cette antichambre des dieux !!!Mes merdouilles de la communale ainsi que mes bouffonneries sont loin !!! Je dois pourtant affronter ce molosse ne serait ce que pour ne pas décevoir mes parents qui comptent toutes les fins de mois pour m'assurer dignité dans le vêtement et pains au chocolat. Le premier jour ''la rentrée'' je sais déjà qu'il ne faudra pas trop déconner . Apparemment,d'autres sont arrivés avant moi, il y a les grands, très grands, les moyens et moi, le petit, avec d'autres . Ici ,pas de blouses ,les hommes, les profs, comme on dit par la, portent costumes et visages sévères. Il y a un grand jardin vert ''la cour d'honneur'' mais on en profite pas. Il faut bosser et ça me fout une trouille du diable !!! J’ai pas envie de bosser, je m'emmerde quand je bosse et pourtant je vais bosser !!! Je suis demi - pensionnaire, pour ne pas multiplier les frais, ça coûte moins cher que de rentrer en bus a la maison, a 12 heures, alors mon premier boulot est celui d'organiser des batailles de tranches de pain au réfectoire.convocation des parents!!!!Ça commence a merder, ma sixième ne se passe pas bien du tout, mais j'accède tout de même a la cinquième et la mon horizon s'éclaircit, je déteste les maths, la science, mes profs, sauf ma prof de français, c'était une vieille ,enfin oui ,vous comprenez, elle n'était pas belle ,mais jolie, et pour la première fois de ma vie , j'écoute religieusement, elle est jolie!!!!!Elle au moins, elle ne me parle pas comme ces centurions ,ces messieurs du nouveau siècle avec leurs colles a la con!!! Elle , elle me sourie, depuis ce jour la ma première rencontre avec une fiancée virtuelle qui avait bien trente années de plus que moi, j'allai enfin m'assagir, je collectionnai les bonnes notes en dissertation, mais lors des exercices, j'écrivais toujours en la regardant !! Les années passaient dans ces préaux de l'avenir, je devenais un peu satyre, comme l'étaient tous les gosses de mon age, mais toujours la rue m'appelait, cette putain de rue, synonyme de vie, de légèreté, d'évasion, de ''je m'en fous'' malgré ça ,je collectionnai quelques prix d'excellence en français et en latin, et puis au hasard de mes lectures, je rencontrai un fabuleux personnage, la moitié de mon prénom ''jean'' il écrivait pour tout ce que j'aimais et que j'encensais, ''Giono'' disait on chez les médias de l'époque, je venais de tomber amoureux, rassurez vous je n'avais pas des tendances homosexuelles, j'essayais toujours d'entrevoir l'entrejambe des filles dans leurs toilettes réservées, mais lui il me brûlait les yeux quand j'avais la chance de le lire, j'adorais mon père, j'aurai voulu avoir la possibilité d'avoir deux pères, lui et lui, l'autre et l'autre, mais je ne savais pas qu'un destin pouvait parfois vous rendre heureux ou malheureux ,mais ça c'est une autre histoire, après ce périple chez ''charlemagne'' je suis devenu adulte, mais je crois qu'on va s'arrêter la......
bulliT
Sujet: retour sur l'enfance (3 et fin) 
Mer 16 Mai - 2:28