L'ANTRE DE LA SORCIERE
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 a tonton ( histoire vraie)

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bullit




Masculin
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Date d'inscription : 14/02/2007

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MessageSujet: a tonton ( histoire vraie)   a tonton ( histoire vraie) Icon_minitimeSam 3 Mar - 13:21

A tonton ( histoire vraie)
J’avais écris quelques mots a la disparition de ’’ tonton ’’ l’histoire d’une véritable amitié


‘’Je ne sais plus comment était né notre amitié, ou je ne sais plus très bien, j'ai oublié, on bossait ensemble depuis pas mal de temps déjà, et un peu plus chaque jour, notre verve arrogante nous rapprochait; un vendredi, le pas a été franchi. Que fais tu ce week-end? M’as tu demandé, rien de spécial ai je répondu, alors viens chez moi a Peynier, tu dormiras dans la chambrette du haut, il y aura mes enfants, j'ai accepté et tout a démarré. Je suis devenu Peynierin. Le matin au réveil, tout ensuqué dans les agapes de la veille, j'ai ouvert les vieux volets de bois, j'ai compris pourquoi tu me l'avais donné cette chambre, tu l'avais fais exprès! Elle était la ,toute pleine de ses veines de craie blanche, si proche que je pouvais presque la toucher de ma main, la grande dame, la ''sainte victoire'', fée resplendissante pendue aux équinoxes d'or. Il ne s'était pas trompé ce coquin de Cézanne, son amant de peintre, lui qui la croquait sur la toile, tellement qu'il en devint fou le bougre.
Notre cavale-amitié est vite devenu une épopée,la saga de ''tonton et Benny Hill'' c'est comme ça qu'on nous surnommait au village, et la rumeur grossissait, tonton a un double!...il faut aller voir leurs parties de boules!!!....oui il fallait les voir les parties de pétanque en tête a tête, et ils sont venus les voir. Nous n'étions pas défaillants, le terrain de boules c'était notre théâtre, nous avons joué la des scènes d'anthologie a faire rougir Pagnol, et avec ton gros ventre débordant de ton short éculé, tu faisais revivre Raimu comme a ces plus belles heures, notre duo valait bien la célèbre trilogie, on était la a se manger le nez pour un point de gagné ou de perdu, et la chambrée de spectateurs grossissait de week-end en week-end pour écouter nos savoureuses reparties teintées de barbarisme. On a fini par presque refuser du monde et jouer à guichets fermés. Nous n'étions pas devenus indispensables mais nécessaires a la bonne ou mauvaise humeur du village. C’est la que ton épouse a commencé a moins m'aimer, puis a ne plus m'aimer du tout, alors que toi tu ne décidais plus rien, sans qu'on en discutaille ensemble. Ta chère et tendre ,en quelque sorte, m'accusait en silence de réveiller en toi un délire ménopausique, elle ne savait pas qu'il ne fallait pas trop te pousser,que tu n'attendais qu'un détonateur, une mise a feu. Et puis ces tables chargées de pain blanc, sous le grand figuier, jusqu'a quinze ou seize convives pour des repas de princes dépenaillés, la bonne chère et le bon vin, les joues qui rosissent et la bonne gaieté dans les yeux qui s'allument;aujourd'hui je suis remonté au village pour essayer de renouer avec le fil tenu de ma pensée, le soleil l'écrasait de son bon poids, je n' y ai vu personne, alors je suis allé à la sortie, au bout du petit chemin qui part du rond-point. La, arrivé , j'ai poussé le portail fatigué de rouille, tout n'était que pesanteur, j'ai pris peur de ce grand silence, troublé seulement par le crissement du gravier sous mes pas, les fleurs avaient mauvaise mine, leur tête vers le bas, les tiges affligées dans des vases de conséquence aux couleurs uniformes sur des monticules de ciment gris aux croix minées de salpêtre, même les oiseaux ne rentrent pas ici, interdits de chants qu'ils sont. Je ne suis pas resté longtemps a me dandiner, je sentais du malaise, et puis je ne t'ai pas parlé, de toute façon, tu n'aurais pas pu me répondre. Je crois savoir qu'il y a des enfants la ou tu es ,tu dois bien t'en occuper comme toi seul c'est le faire, et puis je suis sur qu'ils t'on donné des responsabilités. Je suis parti, me disant que je reviendrai un de ces jours, en me promettant qu'il fallait régler cette question de suprématie aux boules, a savoir qui est le cador des deux .mais pour ça il va falloir que je vienne jouer à ton nouveau chez toi, sur ton terrain, un jour ou l'autre...................

PS. Tonton yves s’en est allé par une belle de journée de printemps ,me laissant seul avec mon désarroi’’

BULLIT
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