restons dans les hommages
Hommage a Georges Brassens, écrit à sa mort, avec quelques titres de ses chansons
Tu es né à Sète de '' la marche nuptiale'' d'un maçon italien et d'une napolitaine,'' le soleil et la lune'' quoi !
Tes parents sont simples et honnêtes, chez toi c'est famille nombreuse, c'est pas'' l'auberge du bon dieu '' mais presque. à l'école, tu n'es pas très studieux, tu es ailleurs, déjà tu te ballades sur '' la route aux quatre chansons '' et lorsqu'on te fait de la remontrance, tu réponds '' je bivouaque au pays de cocagne '' a dix huit ans les choses sérieuses commencent, une sale histoire, tu te vautres dans '' la mauvaise herbe'' tu te tailles '' la mauvaise réputation '', tu mérites '' la fessée ''
Dans ta déprime tu te penses '' je suis un voyou '', tu décides de partir à paris.
Tu leurs fais des pieds de nez '' je tire ma révérence '' que tu leurs dis.
premier boulot, premier piano chez ta tante, tu deviens '' le mécréant repenti ''
Premier recueil de poésies, tu te jètes a l'eau '' dans l'eau de la claire fontaine ''commencent alors a raisonner '' les trompettes de la renommé'' et puis le coup de foudre, tu rencontres '' la Jeanne '' tu resteras une vingtaine d'années avec elle, même si tu sais qu '' il n'y a pas d'amour heureux '' mais tu ne l'épouseras pas, tu appliqueras '' la non demande en mariage '' arrivent les années glorieuses,les succès,les réunions joyeuses avec ton carré d'amis.'' Les copains d'abord '' lors de ces soirées, ils te réclament toujours la même ''chanson pour l'Auvergnat '', tu t'exécutes '' sur deux notes '' quand le spleen te prend ,tu déambules sur les places de paris ,laissant tomber un oeil attendri sur '' les amoureux des bancs publics '' premier coup dur, Jeanne meurt, pour toi c'est '' la ligne brisée '' tu conserveras d'elle un objet souvenir '' la canne de Jeanne '' tu perds ton père , '' le cauchemar continue '' et puis après, toi! '' le bulletin de santé '' n'est pas bon , fatigué tu rentre à Sète.
'' le fossoyeur '' s'approche. tu décèdes et ces imbéciles n'entendent pas ta poignante '' supplique pour être enterré sur la plage de Sète '' tu sommeilles au cimetière du Py, le cimetière des pauvres, tant pis pour '' les châteaux de sable ''
bullit